Pénétration vaginale : tout savoir sur le plaisir en interne
Souvent associée au point culminant de la sexualité féminine, la pénétration vaginale fait l’objet de nombreuses idées reçues. On fait le point.
La pénétration vaginale : qu’est-ce que c’est ?
La pénétration vaginale, dans le sens le plus commun du terme, est la pénétration du vagin par un pénis (dans l'imaginaire collectif). C’est l’acte souvent assimilé au rapport sexuel et qui marque, là encore, dans l’inconscient collectif la perte de la virginité.
Aujourd’hui, avec la découverte de toutes les formes de sexualité, l’affirmation de l’importance du plaisir de la femme dans le rapport sexuel et la démocratisation de la masturbation, sa place est souvent remise en question. Par exemple, au lieu de parler de perte de virginité, on préférera parler de multiples “premières fois” parce qu’un rapport sexuel peut aussi bien être des caresses poussées que du sexe oral ou une pénétration. On ne hiérarchise pas lorsque le plaisir est présent ! Alors oui la pénétration vaginale c’est cool (voire très cool pour beaucoup de monde), mais il n’y a pas qu’une seule façon de la pratiquer, et ce n’est pas non plus une fin en soi.
Les différents types de pénétration vaginale
La pénétration vaginale peut se faire de différentes manières :
- Avec un pénis : elle semble la plus évidente mais ce n’est pourtant pas la seule façon de se (faire) pénétrer.
- Avec les doigts : les siens ou ceux de son ou sa partenaire, on y prend également beaucoup de plaisir et cette pratique ne doit pas être boudée, au contraire.
- Avec un toy : si on veut pousser l’exploration un peu plus loin et partir à la (re)découverte de ses zones érogènes. A utiliser en solo ou à deux pour pimenter les ébats.
Les idées reçues sur la pénétration
-
Un rapport sexuel nécessite forcément une pénétration : faux. Il y a des tonnes de façons de prendre son pieds : seule ou à deux, avec le sexe, les doigts, la langue… les possibilités sont infinies.
Par exemple, ne ratez pas le témoignage de ce couple qui retrouve leur sexualité et leur intimité grâce à la masturbation mutuelle.
- Il existe un orgasme vaginal : faux. En réalité, l’orgasme provient toujours d’une stimulation du clitoris mais celle-ci peut-être interne ou externe. En cas de pénétration c’est donc la partie interne qui est stimulée. Le clitoris est le seul organe entièrement dédié au plaisir chez la femme, il possède plus de 8 000 terminaisons nerveuses, il y a donc beaucoup de manière de le stimuler !
- Il est normal d’avoir mal lors d’un rapport : évidemment, c’est (très) faux. Les douleurs lors des rapports peuvent être le signe d’un problème gynécologique à déceler : syndrome des ovaires polykystiques, endométriose, vaginisme… N’hésitez pas à faire un point avec votre gynécologue pour éliminer ces pistes. Une autre cause de douleur est une lubrification insuffisante, n’hésitez pas à faire durer les préliminaires et à avoir toujours le lub à portée de main. Ce qui nous amène à notre prochaine idée reçue.
- Le manque de lubrification signifie un manque d’excitation : faux. On laisse l’égo à la porte quand on décide de se faire du bien à deux. Le lubrifiant est quelque chose de très utile qui va fluidifier (littéralement) les rapports. Un manque de lubrification ne veut absolument pas dire que l’envie n’est pas au rendez-vous donc on se détend et on sort son tube sans complexe. Relisez ce témoignage qui donne les vraies bonnes raisons d'en utiliser pour vous laisser convaincre.
-
En cas de rapport péno-vaginal, le va et vient suffit à avoir un orgasme : Faux. En réalité, ce n’est pas si simple. En réalité, on est tellement loin du scénario du vieux porno où monsieur pénètre madame et hop au bout de 3 minutes elle atteint l’extase. Certaines femmes pourront atteindre l’orgasme facilement et fréquemment avec uniquement une pénétration, pour d’autres (le plus grand nombre comme en témoigne une étude publiée dans la revue Socioaffective Neuroscience & Psychology*), cela ne suffit pas. Il faudra être un peu plus créative, tester des positions plus ou moins profondes, essayer avec des sextoys, ou pratiquer en même temps une stimulation externe, pour atteindre le fameux orgasme mixte.
La réalité de beaucoup de personnes, c’est que l'orgasme interne prend du temps à se trouver, à se développer. Et puis parfois, on aura beau y dépenser beaucoup d’énergie et de méthodologie, les morphologies de chacun.e sont différentes et il est tout à fait commun de ne pas orgasmer. On l’a déjà dit ça n’est pas un but en soi, si ça arrive c’est cool, sinon, tant que l’on y prend du plaisir c’est vraiment ça le plus important.
Si c’est un sujet qui vous intéresse ou que vous souhaitez “approfondir”, cette recherche peut s’avérer fructueuse. C’est le cas de Sarah, 31 ans, qui n’avait jamais vraiment ressenti de plaisir via une pénétration vaginale avec un partenaire. Elle en arrivait même à se demander si ce n’était pas le mensonge du siècle : peut-on vraiment prendre son pied de cette manière ? Mais n’étant pas du genre fataliste, elle a décidé de prendre les choses en main. Ni une, ni deux, elle passe une commande à la team Blush, et quoi de mieux pour s’explorer que l’Arc de Dame. Elle fait quelques recherches pour comprendre les zones à conquérir. Il lui aura fallu s’y reprendre à plusieurs fois, se mettre dans une ambiance d’excitation totale et stimuler les deep spots pour enfin connaître le plaisir lors de la pénétration. Petit bonus, cette exploration en solo lui a permis de prendre du plaisir avec son partenaire par la suite. Finalement, pour elle, c’était plus une question d’apprendre à son cerveau que cette zone était aussi pourvoyeuse de plaisir. Pour lire le témoignage complet de Sarah, c’est ici.
Les différents points de plaisir vaginaux
- Zone G : c’est le fameux point qui a fait couler beaucoup d’encre. Selon les dernières études scientifiques, il existe bel et bien, c’est même plus une zone qu’un point, et concrètement c’est une muqueuse rugueuse située à 4-5 cm de l’entrée du vagin.
- Zone R : c’est une zone de plaisir située entre l’anus et le vagin. Elle stimule le rectum.
- Deep spots : il s’agit des zones érogènes profondes du vagin, elles se situent autour du col de l’utérus et se stimulent par pénétration d’un pénis ou d’un sextoy interne.
La sélection de la team Bouche Bée : le coffret Inside
Découvrez notre coffret parfaitement pensé pour partir à la conquête de vos zones érogènes par le biais de la pénétration vaginale, seule ou à deux. Il est composé de:
- L’Arc, Dame : ce vibromasseur cible l’exploration des zones érogènes du vagin, comme la zone G. Sa tête souple et sa petite crête permettent une stimulation précise et complète en interne comme en externe. Waterproof, il peut s’utiliser sous la douche et dispose de 5 modes et 5 puissances différentes, pour votre plus grand plaisir.
- Lube, Bouche Bée : lubrifiant à base d'eau 100% naturel, son ingrédient phare ? L'acide hyaluronique, reconnu pour son action hydratante, cicatrisante et réparatrice, en plus d'un confort absolu pendant les rapports sexuels
- Gel orgasmique, YFL : issu d'une formule 100% naturelle au pH équilibré. Une ou deux gouttes suffisent pour éveiller votre vulve, en ressentant de léger picotements chaleureux qui remuent les terminaisons nerveuses et augmentent votre plaisir.
Nina Ristori
Sources :
- KOEDT Anne, « Le mythe de l’orgasme vaginal », Nouvelles Questions Féministes, 2010/3 (Vol. 29), p. 14-22. DOI : 10.3917/nqf.293.0014.
- Kontula O, Miettinen A. Determinants of female sexual orgasms. Socioaffect Neurosci Psychol. 2016 Oct 25;6:31624. doi: 10.3402/snp.v6.31624. PMID: 27799078; PMCID: PMC5087699