Pas assez en manque ? Voici 5 exercices pour stimuler sa libido en couple
Sexe tantrique, musculation du périnée, caresses à deux sans pénétration, j’ai tenté 5 pratiques qui pourraient réveiller mon envie de sexe.
Depuis quelques mois, c’est la panne sèche. Mon désir est au point mort. Les astuces qui avaient le don de m’exciter en moins de temps qu’il en faut pour dire “menottes” jadis ne me font plus aucun effet aujourd’hui. A peine ai-je frissonné en regardant Outlander samedi, c’est dire.
Pourtant - et c’est là le problème car sinon, croyez bien que j’aurais laissé tomber l’affaire -, j’ai envie d’avoir envie. Je ne rêve que de ça, de retrouver la sensation d’être émoustillée à la simple idée d’imaginer mon mec en uniforme de marin qui rentrerait d’un long voyage en mer (allez savoir, chacun·e ses fantasmes ultra-stéréotypés). D’avoir chaud en me collant à lui la nuit. De me réveiller en nage après un songe érotique qui m’aurait transportée loin. Très loin.
Alors, histoire de mettre toutes les chances de mon côté pour raviver cette flamme endormie qui me manque cruellement, j’ai décidé d’être proactive. Et de m’essayer à une série d’exercices variés censés stimuler la libido. Compte-rendu.
1- Le sexe tantrique
Je commence fort, avec une pratique assez éloignée de ce qu’on a l’habitude de faire à deux. Le sexe tantrique vient de la philosophie boudhiste et consiste à conscientiser l’acte sexuel. On regarde d’abord le corps de l’autre, puis on réalise des exercices de respiration intenses pendant qu’on dirige mentalement notre énergie vers la vulve ou le pénis. On se rapproche tout en se contenant, on écoute nos souffles longs, on fait marcher l’imagination en montant en pression.
Bilan : au début c’est déstabilisant, rapidement c’est fascinant. L’un contre l’autre, on a ressenti un désir qui montait crescendo à force de concentration. Et on a recommencé le lendemain.
2- Tout pour moi
J’ai lu quelque part il y a plusieurs semaines qu’un moyen de se réapproprier son désir pouvait aussi passer par demander à son·sa partenaire de se dédier entièrement, l’espace d’un moment, à son plaisir à soi. Comprendre qu’il ou elle va parcourir une ou plusieurs de nos zones érogènes (insoupçonnées pour certaines) et par la suite se faire du bien en nous faisant du bien. Nous, pendant ce temps, on savoure.
Bilan : clairement, ça marche à merveille. Vous allez me dire : quelle est la différence avec des préliminaires classiques ? Eh bien justement, ça : ce ne sont pas des préliminaires puisqu’elles ne précèdent rien. A part l'orgasme. La personne qui partage notre lit se sera occupée de nous, et nous, de personne.
3- Les contractions
D’accord, dit comme ça, ça sonne plus accouchement que jouissance. Sauf que non. Il s’agit ici de stimuler son plancher pelvien pour le muscler et augmenter par la suite la satisfaction sexuelle. Je suis prête à tout, même à faire du sport, donc je m’y mets et tous les jours pendant une petite semaine, je contracte et relâche le périnée toutes les 10 secondes sur une période de 10 minutes. A la fin du défi, au lit !
Bilan : Pas dingue. Peut-être que je n’ai pas suivi les consignes correctement ou que mon périnée n’avait pas besoin de bosser plus que ça (la sonde post-partum l’aura rendu plus ferme que jamais), mais je n’ai pas observé de changements majeurs. Next.
4- Tout sauf la pénétration
D’habitude nos ébats suivent une routine bien huilée (ou lubrifiée) et ça finit systématiquement par la pénétration. Pour la bonne raison qu’on aime ça. Mais là, c’était l’occasion de tester autre chose. Alors, on a misé sur les caresses de nos doigts et de notre langue.
Bilan : révélateur. Je ne sais pas pourquoi on n’avait pas fait l’amour comme ça avant, mais les sensations qui en ont découlé m’ont rappelé que mon corps tout entier peut jouir.
5- Jouer avec la nourriture
Par nourriture j’entends des produits qui ne collent pas trop au lit et ne déclenchent pas non plus d’inconfort au niveau de la vulve ni ne déséquilibrent la flore. On est ici pour se faire du bien, pas pour se taper une mycose. Ça peut être des fruits qu’on place sur le nombril, des glaçons, voire de la chantilly qu’on lèche sur le bout des doigts. De quoi ouvrir l’appétit, en théorie.
Bilan : un peu distrayant, je dirais. A part le glaçon que j’ai fait courir sur son torse et qu’il a ensuite glissé entre mes jambes (j’en frissonne encore), on a fini par se faire une salade avec le reste. Le bon point, c’est que cette stimulation gustative a éveillé mes sens. Et n’était-ce pas tout le but de la manœuvre, finalement ?