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Article: Dyspareunie : comment expliquer les douleurs pendant les rapports ? 

Interview

Dyspareunie : comment expliquer les douleurs pendant les rapports ? 

 

Beaucoup de femmes ont déjà ressenti des douleurs pendant un rapport sexuel avec pénétration. Quelles en sont les causes et comment y remédier ? On vous en dit plus avec l’éclairage de Marion Pollono, kiné spécialiste du périnée et sexologue. 


Un rapport douloureux n’est jamais normal. Cependant, nombreuses sont les femmes à avoir déjà ressenti des douleurs à la pénétration. A quoi est-ce dû ? Que faire pour ne plus souffrir ? 

 

Les différents types de douleurs pendant un rapport 

« Les douleurs peuvent être de deux types : superficielles ou profondes », entame Marion Pollono. « Les douleurs profondes sont ressenties lorsque le partenaire touche le fond vaginal, en contact avec le col de l’utérus ». 

Dans les douleurs superficielles, la kiné précise qu’il faut différencier le vaginisme, qui rend la pénétration impossible et la vulvodynie (douleurs au niveau de la vulve) et vestibulodynie (douleur d’entrée qui se localise souvent au niveau du vestibule). 

« Le vaginisme peut être primaire, c’est-à-dire qu’il n’y a jamais pu y avoir de pénétration ou secondaire, il y a eu pénétration mais elle n’est désormais plus possible ». 

Le témoignage de Victoire, drôle et touchant, qui sonne comme une confidence sur l'oreiller, nous avait donné envie de creuser la question avec une professionnelle de santé et particulièrement une femme qui traite ce sujet quotidiennement avec ses patientes.

 

Dyspareunie : quelles sont les causes ? 

« Les douleurs profondes sont souvent liées à une endométriose ou une colopathie », explique Marion Pollono. « Pour la douleur superficielle ou d’entrée, les causes sont multiples », détaille la spécialiste. Elle distingue en effet : 

  • Une hypersensibilité de la muqueuse : « parfois on ne connaît pas la cause mais elle peut être due à des mycoses répétées, ou une pathologie dermatologique, comme le lichen ou encore à une sécheresse vaginale. Cette dernière peut arriver à plusieurs étapes de la vie : la ménopause, le post partum en allaitant, par manque d’excitation, ou la prise de certaines pilules contraceptives qui n’améliorent pas la lubrification ». 
  • Une hypertonie musculaire : « elle peut être innée, peut mener à du vaginisme, soit le muscle est trop contracté soit les faisceaux musculaires sont trop courts, pas détendus. »
  • Une cause psychologique : « le plancher pelvien est un endroit de somatisation. Un stress peut impacter le muscle du périnée, et faire qu’il va se contracter. Il peut y avoir une cause extérieure au couple, comme un burn out au travail par exemple. Il peut y avoir un lien avec la zone, comme un traumatisme sexuel, mais ce n’est pas toujours le cas. Parfois encore, une mauvaise expérience peut générer une appréhension, de l’ordre de l’anticipation de la douleur ». 

« Les 3 paramètres s’entretiennent. Plus on essaie de poursuivre un rapport douloureux, plus on renforce les mécanismes de protection et de douleur. Et une fois le schéma de la douleur installé, il est compliqué à déprogrammer », explique la kiné-sexologue.

Quels sont les traitements ? 

Avant toute chose pour Marion Pollono, la patiente doit « comprendre ce qu’elle a et faire de l’éducation thérapeutique. Il est important d’expliquer à la femme comment elle est faite, ce qui se passe et comment traiter. 

Plusieurs pistes de traitements sont à envisager. « Il est possible d’améliorer la qualité de la muqueuse grâce à des traitements topiques à base de crème », explique la kiné-sexologue. 

Au niveau musculaire, avec un.e kiné, il s’agira de travailler sur la compréhension du muscle. « Il faut que le périnée soit tonique mais aussi savoir le relâcher, au moment notamment de la pénétration ».

Enfin, pour la partie psychologique, il est intéressant de consulter un.e sexologue. « Cela va permettre de faire tomber les idées reçues, d’expliquer le fonctionnement de l’activité sexuelle, le plaisir, d’adapter ses rapports pour remettre le plaisir au centre, à condition d’avoir un.e partenaire à l’écoute », précise Marion Pollono. Là encore la communication au sein du couple est très importante. 

En cas d’endométriose, aujourd’hui les traitements médicaux restent limités au delà de la prescription d’une pilule progestative. « Il faut aussi expliquer à la patiente de revoir le paradigme de sa sexualité, envisager une sexualité hors pénétration, et que la posture, le mouvement ont une importance si elle souhaite une pénétration. Il faut l’aider à comprendre que le facteur d’excitation permet d’allonger le vagin ainsi que la lubrification, donc il est important de donner du temps aux préliminaires, cela va nettement améliorer la pénétration. Sous l’excitation, le vagin passe du 8 à 12 cm ». 

 

Réapprendre le plaisir 

« Avant que le rapport pénétratif soit source de plaisir on apprend qu’il soit non douloureux, grâce au relâchement périnéal. On va utiliser des dilatateurs, pour travailler la pénétration. Cela permet de se rendre compte que si on relâche bien le muscle, la pénétration est possible et non douloureuse même si en cabinet il n’y a pas d’excitation donc ce n’est pas dans les conditions naturelles d’un rapport. Cela est un premier pas vers la capacité de contrôler la pénétration pour l’inclure dans la reprise de sexualité ». Il faut également travailler notion de plaisir, « remettre le plaisir au centre du rapport en replaçant sexualité externe au centre ». 

« Si un accès au plaisir individuel est impossible, c’est à encourager, cela permet une bonne vascularisation et entraine le mécanisme du plaisir ». Utiliser un toy, ses doigts, tenter des étapes hors pénétration avec son ou sa partenaire, tout est possible tant que vous en avait envie. 



Nina Ristori 


Source 

Interview de Marion Pollono, kiné spécialiste du périnée et sexologue 

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