Le guide pour donner du plaisir à sa femme (écrit par des femmes)
D’après une enquête menée par The Urology Foundation au Royaume-Uni, seulement 61 % des hommes savent identifier correctement l’emplacement du clitoris. Et chez les plus jeunes (18-24 ans), ce chiffre tombe à 41 %.
Autrement dit : plus d’un homme sur deux n’a qu’une idée approximative de ce qui procure le plus de plaisir à sa partenaire.
Une autre étude menée par YouGov confirme cette tendance : 31 % des hommes interrogés ne savaient pas ce qu’était le clitoris — ou ne pouvaient pas le reconnaître.
Enfin, une recherche sur la “connaissance du clitoris” a montré que, même parmi des personnes sensibilisées, les participants ne répondaient correctement qu’à 50 % des questions en moyenne.
Preuve que le sujet mérite d’être mieux compris… et mieux expliqué.
Comprendre le plaisir féminin, c’est d’abord comprendre une femme
Le plaisir féminin, ce n’est pas un bouton magique qu’on actionne au bon moment. C’est une alchimie entre le corps, le mental et l’émotion. Et spoiler : sans la tête, le corps ne suit pas.
Avant toute chose, une femme a besoin de se sentir bien, désirée, en confiance. Parce que si son esprit est ailleurs (stress, charge mentale, manque d’écoute) l’excitation a du mal à monter. Le plaisir, chez elle, ne naît pas d’un geste parfait, mais d’une atmosphère et d’une mise en confiance.
Il est important aussi de rappeler que chaque femme est différente, avec son rythme, ses envies, ses moments. Certaines ont besoin de lenteur, d’autres d’intensité. Certaines préfèrent être guidées, d’autres adorent prendre les devants.
En fait, le secret, c’est d’observer, d’écouter, de demander.
Et si on devait te donner un seul conseil : ne cherche pas à “faire jouir”, cherche à “faire du bien”. C’est souvent là que tout commence à vraiment changer.
Et comprendre l’anatomie du plaisir féminin
On préfère casser tout de suite un vieux mythe qui a la peau dure mais la masturbation féminine, ce n’est pas une histoire de “point G”. C’est une constellation de sensations et son centre, c’est le clitoris.
Alors c’est parti pour un petit focus sur ce petit bijou.
Le clitoris, c’est un organe à part entière, fait uniquement pour le plaisir. Oui, il n’a aucune autre fonction ! Il compte plus de 8 000 terminaisons nerveuses (deux fois plus qu’un pénis, oui oui 😏). Et surtout, le clitoris ne se limite pas à la partie externe que l’on voit : sous la surface, il s’étend en profondeur, avec des racines et des bulbes internes (oui ce sont des vrais mots anatomiques ce n’est pas une image 😅 !) qui enveloppent le vagin et participent eux aussi au plaisir.

Autrement dit : le clitoris, c’est bien plus vaste que ce qu’on voit.
Mais il n’est pas seul sur scène. Les seins, la nuque, le bas du dos, les cuisses, les fesses, l’intérieur des bras… chaque zone peut devenir une zone érogène, si elle est touchée au bon moment et avec la bonne intention.
Le secret, c’est la curiosité : oser explorer, varier la pression, alterner douceur et intensité.
Et si tu veux vraiment faire grimper le plaisir, souviens-toi de ceci :
- la lenteur, c’est une arme de séduction.
- la patience, un super pouvoir.
- le lubrifiant, ton meilleur allié.
Donner du plaisir à sa femme, c’est aussi avoir le bon état d’esprit : écoute, confiance, connexion
Tu veux savoir le vrai secret du plaisir féminin ? Ce n’est ni une technique, ni une position, ni même un sextoy (même si on les adore).
C’est l’état d’esprit.
Une femme qui se sent écoutée, regardée sans pression, désirée pour ce qu’elle est — pas pour ce qu’elle “fait” — va naturellement lâcher prise. Et ça laisse la place à des moments vraiment super.
Parce que le plaisir, chez une femme, commence bien avant les draps : un compliment sincère, un geste tendre, un rire partagé, une attention.
La connexion émotionnelle, c’est ce qui allume vraiment la mèche. Et ça ne veut pas dire être sérieux ou solennel, au contraire. C’est savoir créer un climat où elle se sent libre, détendue, où tout peut être dit sans gêne.
- Plus elle se sent en sécurité, plus elle aura envie d’explorer.
- Plus tu prends le temps de la comprendre, plus elle te fera confiance.
- Et plus elle te fait confiance… plus elle t’ouvrira son monde (et crois-nous, tu veux y aller).
En résumé : le plaisir féminin ne se provoque pas, il se cultive. Et ça commence souvent bien avant le premier baiser.
Le consentement, la base du plaisir
On a souvent tendance à présenter le consentement comme une règle, alors qu’en réalité, c’est un préliminaire émotionnel. Ce n’est pas un frein au désir, c’est ce qui le rend possible.
Une femme ne peut pas lâcher prise si elle ne se sent pas libre de dire non. Et c’est justement cette liberté-là qui rend le “oui” encore plus beau, plus fort, plus vrai.
Le consentement, ce n’est pas une question qu’on pose une fois pour toutes. C’est un dialogue, un échange subtil, une lecture attentive du corps et du regard. Un “tu veux que je continue ?”, un “ça te plaît comme ça ?”, ou même un simple regard avant d’aller plus loin… ça change tout. C’est une preuve d’attention, de respect — et oui, c’est carrément sexy.
Bref, c’est la base.
Les préliminaires ne sont pas “juste” une étape
On appelle ça “préliminaires”, mais soyons honnêtes : il n’y a rien de “préliminaire” là-dedans. Ce n’est pas l’entrée avant le plat principal, c’est le cœur du repas.
Pour beaucoup de femmes, le plaisir ne se déclenche pas d’un coup : il monte doucement, se construit, se nourrit des sensations et des émotions. C’est une danse, pas un sprint. Alors, oublie la précipitation et prends vraiment ton temps. Caresser, embrasser, respirer ensemble, sentir sa peau frissonner sous tes doigts… Ce sont ces moments-là qui réveillent le corps.
Notre conseil :
Varie les rythmes, explore sans objectif, observe les réactions (sois attentif à son plaisir).
Une respiration plus rapide, un frisson, un petit mouvement du bassin : ce sont les signaux qui te guident mieux que n’importe quel tuto.
Et surtout, ne cherche pas à “cocher des cases” : chaque femme a ses zones, ses envies, ses humeurs. Ce qui compte, c’est le moment présent, pas la performance. Alors ralentis, écoute, improvise. Et pense à cette image : le désir, c’est comme un feu. Plus tu souffles doucement dessus, plus il s’enflamme.
Comment stimuler le clitoris (et ce qu’il ne faut pas faire)
Le clitoris, c’est sans doute l’un des organes les plus puissants du corps féminin… et pourtant, celui qu’on découvre souvent le plus tard. Pendant longtemps, on n’a tout simplement pas appris aux femmes à le connaître, ni à se l’approprier.
Résultat : beaucoup le découvrent sur le tard, par curiosité, par hasard, ou grâce à une discussion entre amies (et rarement à l’école).
Et du côté des hommes, le constat n’est pas plus glorieux : selon plusieurs enquêtes britanniques (The Urology Foundation, YouGov), une majorité d’entre eux ne savent pas situer correctement le clitoris et plus d’un sur trois ignore même ce que c’est. Pas étonnant, donc, que le plaisir féminin soit encore si souvent mal compris.
Pourtant, c’est l’unique organe du corps humain entièrement dédié au plaisir, avec près de 8 000 terminaisons nerveuses. Autant dire qu’il mérite toute notre attention et un peu plus d’éducation.
Notre conseil :Attention, ça ne veut pas dire qu’il faut que l’on fonce tête baissée dessus. La plus grande erreur, c’est d’y aller trop vite, trop fort, ou trop directement. Le clitoris est hypersensible : il aime la progression.
- Commence à côté, autour, explore la vulve, les lèvres, l’intérieur des cuisses, fais monter la tension avant le contact.
- N’oublie pas le lubrifiant. Même quand tout semble naturel, un petit peu de douceur supplémentaire change tout. Il réduit la friction, amplifie les sensations et transforme une simple caresse en moment magique.
- Ensuite ? Observe. Chaque femme a ses préférences .
Le secret, c’est de laisser le corps te répondre.
Si elle se cambre, gémit, ou se rapproche de toi — tu es sur la bonne voie. Si elle se fige, ralentis. Et surtout : ne cherche pas à “finir le travail”. Le plaisir, c’est un voyage, pas une mission.
En résumé : sois curieu.se, patient.e, attentif.ve.
Communiquer pendant le rapport, oui c’est sexy
Parler pendant le sexe, ça casse le mood ? Faux. Ça crée le mood.
La communication, c’est la clé du plaisir partagé. Parce qu’aussi à l’aise que tu sois, tu ne peux pas deviner ce qu’elle aime si elle ne te le dit pas… et inversement. Et bonne nouvelle : poser les bonnes questions n’a rien de gênant, c’est même très excitant.
Un “T’aimes comme ça ?” murmuré à l’oreille, un “Qu’est ce que tu aimes le plus ?” glissé entre deux respirations… ça rallume souvent le feu plus qu’un silence mal interprété. (D’ailleurs cette discussion peut avoir lieu avant ce moment ! Ce n’est pas forcément pendant votre ébat).
Et quand elle te répond, écoute vraiment. Si elle dit “plus lent”, “plus fort”, “continue comme ça” : c’est ton GPS personnel, suis-le sans ego.
Et puis communiquer, ce n’est pas seulement avec les mots. Comme nous l’avons déjà évoqué, son corps parle aussi : la façon dont elle bouge, respire, s’accroche à toi… c’est un langage à part entière.
Bref : le bon amant, ce n’est pas celui qui sait tout faire. C’est celui qui sait écouter et même quand elle ne parle pas.
Ne pas viser l’orgasme à tout prix
C’est probablement l’une des plus grandes pressions dans la sexualité : “Est-ce qu’elle a joui ?”. Spoiler : si tu te poses cette question en boucle, tu passes peut-être à côté de l’essentiel.
Et ce n’est pas juste une théorie : beaucoup de femmes n’atteignent pas systématiquement l’orgasme. Une étude publiée dans Women’s Reports of Orgasm Occurrence montre que lors de rapports “assistés” (avec stimulation clitoridienne ou autre), le taux d’orgasme chez les femmes est de 51–60 %, tandis qu’il chute à 21–30 % lors de rapports non assistés (sans stimulation additionnelle) PubMed.
Dans une autre recherche, seulement 18,4 % des femmes ont déclaré que la pénétration seule (sans stimulation clitoridienne directe) était suffisante pour atteindre l’orgasme PubMed. D’autres travaux estiment que 70 à 90 % des femmes ne peuvent pas jouir par pénétration seule sans stimulation clitoridienne Medical Xpress. Enfin, selon une enquête Le Monde / IFOP, 33 % des femmes rapportent ne pas avoir eu d’orgasme lors de leur dernier rapport Le Monde.fr.
Autrement dit : si elle ne jouit pas à chaque fois, ce n’est ni une anomalie ni un échec.
L’orgasme n’est pas une ligne d’arrivée, ni un score à atteindre. Chez beaucoup de femmes, il varie, met du temps à venir, ou parfois… ne vient pas du tout et pourtant, le moment reste profondément bon pour elle.
Le vrai plaisir, c’est celui qu’on construit ensemble : les frissons, les rires, les gestes tendres, la confiance. Un rapport peut être incroyablement intense sans orgasme final, et un orgasme peut parfois être… juste un réflexe physique.
Alors au lieu de te concentrer sur “l’objectif”, concentre-toi sur le chemin. Sur la respiration, la peau, la chaleur, les sensations partagées. C’est souvent quand on arrête de “chercher à faire jouir” qu’on déclenche, sans le vouloir, le plus beau des orgasmes.
Les alliés du plaisir : sextoys, lubrifiants et jeux
Le plaisir, c’est aussi une question de curiosité. Et parfois, il suffit d’un petit accessoire bien choisi pour transformer un moment tendre en moment fou.
Les sextoys, vibromasseurs, les lubrifiants, les huiles de massage… ne sont pas là pour “remplacer”, mais pour accompagner. Ils ajoutent une touche de nouveauté, de fun, ou simplement un confort supplémentaire, surtout quand on apprend à mieux se découvrir à deux.
a. Les sextoys
Stimulateur clitoridien, vibromasseur 2-en-1, ou sextoy connecté… Ces jouets-là ne sont pas réservés aux solos : ils se glissent parfaitement dans les moments à deux, et permettent d’explorer des sensations que les doigts ou la bouche ne peuvent pas toujours reproduire.
Le secret, c’est de les utiliser comme un jeu, pas comme un outil de performance.
Exemple : le Ona, ce petit bijou 2-en-1 qui combine vibrations profondes et ondes pulsées. Parfait pour stimuler le clitoris et le reste du corps, sans jamais rompre la connexion.
Let us dazzle you with pleasure
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Ona, le toy combiné succion et vibrationb. Le lubrifiant, l’indispensable sous-côté
Le lubrifiant, c’est le héros discret du plaisir 😂 Il évite les irritations, rend les caresses plus fluides et intensifie toutes les sensations. Même quand la lubrification naturelle est au rendez-vous, en ajouter un peu, c’est important.
Notre préféré ? Le lubrifiant à l’acide hyaluronique. Il lubrifie, hydrate, cicatrise les muqueuses et aide à maintenir l’équilibre de la flore vaginale ! Cette zone est très sensible chez la femme… si tu veux lui montrer que tu fais attention à elle, c’est un must have !
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Si tu veux intensifier le plaisir sans rien brusquer, le gel stimulant est aussi ton meilleur allié. Son secret ? Des actifs naturels qui réveillent la microcirculation et créent un effet chaud / froid au niveau du clitoris. Résultat : la zone devient plus sensible, les sensations plus intenses, et le plaisir monte plus vite (et souvent plus fort).
Celui qu’on adore, c’est le gel stimulant féminin pour le clitoris. Formulé avec des ingrédients doux, il booste la réceptivité sans picotement désagréable, juste ce qu’il faut pour attiser le feu.
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Emoi, le gel stimulant et orgasmique unisexed. Les huiles et les jeux sensoriels
Une huile tiède, une plume, un bandeau… rien de tout ça n’est “gadget”. Ces petits détails réveillent les sens,apportent un peu de nouveauté, ralentissent le rythme et transforment l’excitation en exploration. Le plaisir, c’est aussi ça : se redécouvrir autrement, sans se prendre trop au sérieux.
En résumé : les accessoires ne sont pas là pour combler un manque, mais pour amplifier la connexion. Parce qu’à deux, le plus excitant, c’est d’oser découvrir ensemble ce qui fait du bien, avec ou sans jouet.
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Parce qu’avant de savoir quoi faire, il faut comprendre comment elle fonctionne.
Jouissance Club est un célèbre guide illustré pour hommes et femmes, drôle et décomplexé, qui explique sans tabou les gestes, les zones et les envies du corps féminin et masculin. C’est un must-have pour tous ceux qui veulent devenir de meilleurs amants.
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💡 Le conseil Bouche Bée :
Offre-le sans prétexte. Pas pour une date spéciale, pas pour “se renouveler”. Juste pour lui dire : “J’ai envie de toi. J’ai envie qu’on s’explore.”
Crois nous, ça va faire son effet !
Les erreurs fréquentes (et comment les éviter)
Personne n’est parfait, et heureusement. Mais quand il s’agit de plaisir féminin, certaines erreurs reviennent souvent. Rien de dramatique, juste des petites habitudes à oublier pour laisser plus de place au vrai plaisir.
❌ Aller trop vite
Ce n’est pas une course. Le corps féminin a besoin de temps pour s’éveiller. Aller trop vite, c’est souvent couper court à l’excitation avant même qu’elle ait eu le temps de monter.
❌ Penser que toutes les femmes aiment la même chose
Non, il n’existe pas de “recette universelle”. Certaines adorent la douceur, d’autres préfèrent l’intensité. Certaines veulent qu’on les guide, d’autres qu’on les suive. Le seul mode d’emploi fiable, c’est elle.
❌ Négliger la communication
Faire l’amour sans se parler, c’est un peu comme danser sans musique. Observer, poser des questions, rire quand il faut, demander si elle aime, tout ça fait partie du jeu. Et c’est sexy, pas gênant.
❌ Se concentrer uniquement sur la pénétration
La majorité des femmes n’atteignent pas l’orgasme grâce à la pénétration seule. Alors explore, varie, combine, joue avec le clitoris, la peau, les mots. C’est souvent ailleurs que tout commence.
❌ Confondre gémissements de plaisir et politesse
Oui, certaines femmes gémissent pour ne pas “froisser” leur partenaire. Mais le vrai plaisir, lui, ne ment pas. Il se ressent, se voit, s’entend différemment. Sois attentif : si elle respire fort, bouge contre toi, te cherche du regard, tu y es.
Bref : aucune erreur n’est grave si tu apprends à observer, écouter et t’adapter. Parce qu’en vrai, le meilleur amant, ce n’est pas celui qui sait tout faire. C’est celui qui apprend à chaque fois.
En résumé…
Au fond, donner du plaisir à une femme, ce n’est pas une question de technique, ni de performance, c’est une question d’attention.
Le plaisir féminin, c’est du partage, alors cherche à être celui qui la fait se sentir belle, comprise, et en sécurité. Le reste suivra.





















